Entrer dans un métier de la filière cheval est un bel objectif. 

Tenter de s’y développer harmonieusement passe par la connaissance des politiques des acteurs nationaux, régionaux ou locaux appliquées à son secteur économique et  la connaissance des difficultés de terrain.

La connaissance

Avant de se lancer dans un métier de la filière cheval, il est préférable de connaître, en plus de la formation théorique et pratique de l’exercice du métier, les principales difficultés que rencontrent les professionnels du secteur choisi.

Mais cela ne s’arrête pas là, car exercer une profession c’est aussi connaitre tous les outils administratifs, techniques, financiers ou juridiques mis à sa disposition pour permettre de se lancer, de se développer et de croître dans son environnement.

Il serait prétentieux voire utopique de penser qu’en quelques lignes, quelques articles,  il est possible de cerner toutes les difficultés et tous les atouts, de tous les secteurs équestres et de tous les professionnels, dans tous les métiers.

C’est toute la diversité de tous les secteurs que constitue ce qui est appelé « filière cheval » mais que j’aime bien nommer la Constellation cheval, tant elle est éparse.

Dans ce blog, sous cette appellation, je vais tenter au fur et à mesure des articles, de vous présenter les documents que j’ai rassemblés depuis plus de 10 ans émanant des principaux acteurs qui se préoccupent des intérêts des professionnels équestres.

Ce travail consiste à vous faire connaître la diversité des Acteurs , leurs études, leurs travaux , leurs politiques, et les aides auxquelles vous pourriez prétendre.

Généralités et spécificités

Quand bien même, vous avez déjà obtenu tout vos diplômes, même si vous sortez frais émoulu des plus hautes écoles de management ou autres, vous verrez que les généralités ne sont parfois que ce qu’elles sont et qu’il existe par ailleurs des spécificités de secteurs ou des spécialités locales bien plus impactantes.

Ce sont des choses que j’ai apprises grâce au fait que je réside en DOM et que dans ces régions, tout est pareil, mais tout est différent. Nos insularités respectives exacerbent les différences habituelles avec les politiques de la Métropole.

Et dans tous les cas, rien ne remplace l’expérience du métier, ou son exercice sur une longue période pour en appréhender les 50 nuances de complications, que vous serez susceptibles de rencontrer dans votre vie professionnelle et donc personnelle.

Environnement géographique et professionnel

Et l’environnement dans lequel le professionnel va évoluer est déterminant.

Mon propos n’est pas de noircir une situation, elle n’est d’ailleurs pas pire que dans d’autres secteurs économiques, au contraire. Mais plutôt d’avertir tout porteur de projet et d’aider toutes les personnes qui souhaitent évoluer en filière cheval.

Des solutions aux problèmes rencontrés il en existe, encore faut-il savoir où chercher ?

Les métiers du cheval appartiennent à tous les secteurs économiques.

C’est déjà une première difficulté que de savoir à quel Centre de Formalités on a, à faire.

Je vous ai déjà un peu parlé de ce sujet dans « Cheval et activité agricole » et dans l’analyse d’une interview de Laurent qui a créé une entreprise de prestations de services, en Alsace.

Que vous exerciez dans une région ou une autre peut faire toute la différence.

Parce que la région est propice en terme de climat ou bien en terme du tourisme par exemple pour développer votre activité, ou parce que les acteurs qui vous entourent sont actifs, ou les politiques sensibilisés et impliqués.

Que vous choisissiez telle ou telle race d’équidé pour exploiter votre projet aussi.

Parce qu’il s’agit ou pas du berceau de la race, parce que la race est menacée de disparition, parce que les pouvoirs publics ont décidé de subventionner son élevage, parce qu’elle donne accès à un réseau d’éleveurs de cette race, parce qu’elle correspond à un marché, c’est à dire une demande des cavaliers ou une demande des clubs qui souhaitent l’utiliser, ou parce qu’elle s’exporte bien, etc.

Mais ce n’est pas tout, il faudra bien connaitre les règles sanitaires, agricoles ou commerciales, juridiques, fiscales, sociales, environnementales, d’urbanisme, etc. liées à votre métier.

Et il faudra aussi apprendre à tisser des relations constructives dans votre environnement géographique local, départemental, régional ou national, c’est à dire par exemple participer soi-même activement au développement local en faisant des propositions de rapprochement si vous êtes isolés…

C’est un fait, dans un même secteur par exemple pour l’élevage équin ou l’entrainement équidé, deux professionnels d’une même région peuvent s’en sortir différemment dans l’exercice de leur métier.

C’est tout l’intérêt d’apprendre à connaître la Constellation cheval.

Pour répondre à cet immense défi, je souhaite commencer ici par un conseil simple, qui vise à pallier une première grande difficulté, qui est celle de l’isolement dans l’exercice de sa profession, intégrez sans attendre tous les réseaux.

Intégrez des réseaux !

J’en parle régulièrement, intégrer des réseaux physiques, en plus de vos réseaux sociaux web, est une première manière d’accéder plus facilement à la connaissance.

Or en terme de réseau professionnel, les plus pertinents sont d’abord :

• les Syndicats patronaux qui sont reconnus par les autorités administratives
• et les Associations Nationales, qui regroupent aussi des membres ayant les mêmes intérêts.

 

PS : mes liens en gris ne sont pas liés tant que je n’ai pas fini d’écrire l’article lié… alors rappelez moi mes promesses pour savoir si je procrastine ou bien si j’ai juste oublié…

Cet article sur la connaissance de la Constellation Cheval vous a plu ? Vous aussi vous connaissez des difficultés dans l’exercice de votre activité, partagez les pour lancer collectivement une recherche de solutions. Proposez un thème de réflexion pour la prochaine Ronde Caval’idée.

 

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