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Un front uni … pour une filière qui souffre

Voici un article « une filière mobilisée pour l’emploi » paru dans paris-turf.com le 17 février 2016, qui résume bien l’image de la filière cheval.
On peut féliciter nos principales instances représentatives des secteurs de la filière équine qui s’unissent pour sensibiliser notre ministère de l’économie (M. le ministre n’y était pas) sur les difficultés rencontrées par ses professionnels.
Ici le lobby est organisé par le Trot, France Galop, la FFE, la SHF et la SFET.

Sans vouloir remuer le couteau dans la plaie, on peut se demander pourquoi la Fédération des Conseils de Chevaux de France ou INTERBEV ne sont pas dans le mouvement, ni même les principaux syndicats des professionnels équestres ? Notamment le lobby de ceux qui se sont battus pour sensibiliser avec dévouement, force et ténacité toutes les instances nationales et européennes, ainsi que l’opinion publique ces 3 ou 4 dernières années, notamment autour de la fiscalité.

Cela dit l’article que vous pouvez lire in extenso en ligne, nous donne une image globale de la situation (connue). J’aime bien insister sur le fait que la ‘situation connue’ est une partie non négligeable, mais somme toute incomplète.

Statistiques & co.

L’observation générale des données et statistiques nous donne des images (ponctuelles ou évolutives) de la situation d’un point de vue élevage équin, viande chevaline ou courses hippiques et également pour les cavaliers qui sont affiliés à la FFE.

Dans tous ces domaines les statistiques révèlent une situation inégale mais généralement qualifiée depuis quelques années de morose.

Mais il n’en a pas toujours été ainsi pour les différentes utilisations équidés et en particulier pour l’équitation qui est un des sports qui a le plus progressé en matière d’effectif affilié à la FFE.

Dans la partie immergée de l’iceberg (donc difficile à évaluer) on a des études (rares et qu’il faut bien chercher si on s’y intéresse) qui révèlent par exemple que seul 1 cavalier français sur 4 pratiquants est affilié à la FFE. Aussi dire que l’équitation est en baisse (ce qui est vrai au regard des statistiques FFE depuis 3 ans) n’est pas une certitude avérée.
Sur le sujet des effectifs en baisse à la FFE j’y reviendrai un de ces jours. Il faudra bien que je vienne vous parler de mon sentiment d’incompréhension concernant une politique commerciale et communicante, efficace certes mais quasiment exclusivement axée sur les enfants et les ados et sur les cavaliers de concours.

Savez-vous vraiment que moins d’un quart des cavaliers affiliés FFE pratiquent leur discipline favorite en concours ? Ce qui signifie que dans ses campagnes  de promotion de l’équitation, vouées aux concours, la FFE s’adresse à 25 % de 1/4 cavaliers pratiquants, soit moins de 10 % du total des  cavaliers pratiquants.

Sans éluder les problèmes pointés par la Fédération, cela m’interroge.

Pour continuer sur les statistiques existantes, que connait-on de la production française des équipements et matériels équestres et des services aux cavaliers et aux professionnels des différents secteurs de la filière ? Et les arts, les livres, les médias, les spectacles, les salons… et j’en passe.

J’ai déjà remarqué que l’absence de données ou de recherches, comme l’omission de diffusion peuvent tout aussi bien nous en apprendre sur un état des lieux.

Retrouvez les  7 métiers qui font 70 % des emplois…

Aujourd’hui restons-en au propos de l’article de paris-turf qui a le mérite d’exister et surtout qui pointe ‘des signes d’inquiétudes importants pour l’avenir » des professionnels qui détiennent des structures équestres, il faut en tenir compte.
Vous qui cherchez un emploi dans la filière vous y trouverez les 5 métiers les plus recherchés : 

  • moniteur d’équitation,
  • palefrenier-soigneur,
  • cavalier d’entraînement,
  • cavalier-soigneur,
  • accompagnateur de tourisme équestre,
  • assistant d’élevage
  • lad-jockey

« Présentation économique de la filière équine en France

(Au Cabinet de M. Emmanuel Macron, Ministre de l’Économie, de l’Industrie et du Numérique,Vendredi 12 février 2016)

photo source Paris-Turf(Photo Source Paris-Turf) La filière équine est composée en France de nombreux acteurs regroupés en cinq familles :
– pour l’équitation, Fédération Française d’Équitation (FFE),
– pour les courses hippiques : deux sociétés d’encouragement à l’élevage la SECF et France Galop,
– pour l’Élevage et jeunes chevaux de sport: La Société Hippique Française (SHF),

– pour les équidés de travail : la Société Française des Equidés de Travail (SFET).

Ces organismes reconnus par L’État contribuent au développement économique de leur secteur sur l’ensemble du territoire français.

 

Emplois de la filière
Avec environ 180 000 emplois, la filière équine représente un bassin d’emplois important dans les régions françaises, dont 57 000 exerçant en activité principale.

Selon la Mutualité Sociale Agricole (MSA), l’emploi lié aux équidés décroît à nouveau en 2014.

La filière équine, est un secteur porteur d’insertion professionnelle pour les jeunes et les personnes peu diplômées.

Sept métiers recouvrent 70% des emplois, tous à des niveaux de formation V (certificat d’aptitude professionnelle agricole – CAPA) ou IV (Baccalauréat) : moniteur d’équitation, palefrenier-soigneur, cavalier d’entraînement, cavalier-soigneur, accompagnateur de tourisme équestre, assistant d’élevage et lad-jockey. Les emplois dans la filière équine peu mécanisée, sont occupés essentiellement par des jeunes. 85% d’entre eux ont entre 18 et 35 ans. Ils bénéficient de formations diplômantes spécifiques à leurs activités. Il est précisé que les emplois sont majoritairement féminins (plus de 55% de salariées) situés dans des régions rurales.

La filière équine génère des emplois qui sont indirectement liés au cheval

– Fournisseurs: agriculteurs, fabricants d’aliments, équipements sportifs, véhicules de transport,
matériels et engins agricoles ;
– Prestataires autour du cheval : vétérinaires et soins, maréchaux-ferrants, transporteurs, medias
spécialisés, commerce et secteur viande, paris hippiques, spectacles… ;
– Prestataires de services: assurances, cabinets comptable, informatique… ;
– Autres secteurs: écoles de formation, centres de recherche, organismes socioprofessionnels…

La filière équine génère un produit global évalué à près de 14 milliards d’euros.

Les entreprises de la filière sont confrontées à la crise conjoncturelle, après avoir dû faire face à des problématiques spécifiques impactant fortement leurs activités :
– hausse des taux de TVA applicables « aux opérations relatives aux équidés »,
– réforme des rythmes scolaires réduisant les plages horaires de pratique de l’équitation,
– impact du coût des matières premières.

Les entreprises équines, majoritairement de TPE, doivent dans le même temps s’adapter aux obligations de gestion et subissent de nombreuses contraintes administratives.

Des signes inquiétants pour l’avenir notamment :
– une baisse des emplois et du cheptel équin,
– une baisse de clientèle et d’investisseurs,
– des entreprises fragilisées (fiscalité),
– une législation sociale contraignante et souvent inadaptée au secteur équin.

Les entreprises du secteur équin éprouvent des difficultés comme la plupart des entreprises agricoles aujourd’hui soumise à une crise d’une ampleur sans précédent.
Les représentants de la filière souhaitent travailler étroitement avec les services du Ministère pour échanger plus avant sur ces thématiques. »

Rappel des représentants  :
Serge LECOMTE, Président de la Fédération Française d’Equitation (FFE)
Dominique de BELLAIGUE, Président de la Société d’Encouragement à l’élevage du Cheval Français (SECF)
Edouard de ROTHSCHILD, Président de France Galop
Yves CHAUVIN, Président de la Société Hippique Française (SHF)
Eric ROUSSEAUX, Président de La Société Française. des Equidés de Travail (SFET).

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